DANS LES YEUX DE MONET
Porter le regard sur cette pièce magnifique, c’est tomber dans l’éblouissement des toiles de Monet, là où « la sensation sous la lumière change ». Car ici, tout est mouvement, fondu de couleurs, immersion dans la magie de la création. Campé dans son personnage ronchon et colérique, Clovis Cornillac – Maitre de l’impressionnisme – fait des merveilles. Les dialogues sont limpides, portés par le jeu commun des comédiens au sommet de leur art. Nous sommes en 1892. L’artiste s’est installé à Rouen dans une chambreatelier au-dessus d’une boutique de lingerie. Durand Ruel, son marchand d’art (Eric Prat, excellent), s’est endetté pour ses artistes et il l’exhorte à travailler. Mais Monet est en panne d’inspiration, au creux de la vague, alors qu’il n’a que la cathédrale dans son champ de vision. L’intrusion d’une jeune modèle totalement imprévisible (Maud Baecker, formidable) va venir bouleverser son point de vue.
« Clovis Cornillac impérial Dans les yeux de Monet. Et fait oublier qu’il n’avait pas joué au théâtre depuis dix ans. » LE FIGARO
Durée
Tarif spécifique
Type de public
De Cyril Gely
Mise en scène Tristan Petitgirard
Avec Clovis Cornillac, Maud Baecker et Éric Prat